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Le Fairey Battle est développé en réponse à la spécification P37/32, émise en 1933. C'est un bombardier monomoteur 1000/1000, qui doit donc pouvoir emmener 1 000 livres de bombes à 1 000 miles. Fairey obtient un contrat pour développer un prototype et remporte l'appel d'offres. L'ingénieur belge Marcel Lobelle, chef du Bureau d’Étude Fairey, est responsable du projet. Le moteur Rolls-Royce pressenti pour équiper l'appareil connaît un développement difficile, et aboutit finalement au très célèbre Merlin, qui équipe non seulement le Battle, mais aussi le Hawker Hurricane et le Supermarine Spitfire.
Le premier vol du prototype, aux mains du pilote Chris Staniland, a lieu le 10 mars 1936. Le premier Battle de série vole le 14 avril 1937. Les Battle sont assemblés par Fairey (1164, entre mai 1937 et novembre 1940) mais également par Austin Motors (1032, entre octobre 1938 et octobre 1940). Les Battle ont été produits en version bombardier, la plus connue, mais aussi en appareils d'entraînement (T) avec double commande et second poste de pilotage, ce qui entraîne une modification importante du fuselage, et en remorqueurs de cible (TT). Quelques appareils ont été reconvertis pour l'entraînement des mitrailleurs en vol, et se sont vu greffer une tourelle sur le fuselage.
Le Fairey Battle est largement utilisé par la RAF, en particulier par l'AASF déployée en France en 1939, mais aussi par l'Australie (367), la Belgique (16), le Canada (754), l'Eire, la Grèce (11), l'Inde (2), la Nouvelle Zélande (2), l'Afrique du Sud (179), la Rhodésie (25), la Turquie (30). Il est également utilisé par l'Armée de l'Air polonaise, au Royaume Uni, dans les Sqn 300, 301, 304 et 305, entre juillet et novembre 1940 pour le Sqn 301.
La RAF reçoit ses premiers Battle en 1937. au total plus de 40 squadrons mettent en service l'appareil. A la déclaration de la guerre, 10 squadrons appartenant à l'AASF prennent position en Champagne. Il semble que sur certains de ces appareils une mitrailleuse supplémentaire tirant vers l'arrière et sous l'avion ait été montée. Le 10 mai, les premiers bombardements donnent une idée des pertes à venir, sur 32 Battle en action, 13 sont abattus par la FLAK, les autres étant endommagés à des degrés divers. Le lendemain, les huit Battle qui bombardent les Allemands au Luxembourg sont tous abattus. Le 15 mai, les Battle passent au bombardement de nuit. En une semaine de combat, les bombardiers de l'AASF ont eu 50 % de pertes. Pendant la campagne de France, il semble que 137 Battle aient été perdus.
Immédiatement après la chute de la France, afin de gêner un éventuel débarquement en Angleterre, la RAF entreprend une campagne de bombardements de nuit sur les ports de la Manche et les aérodromes ennemis, campagne qui commence dans la nuit du 21 au 22 juillet 1940. Les Sqn de Battle n°12, 142, 103 et 150 participent à ces attaques, les squadrons polonais 300 et 301 équipés également de Battle se joignent aux opérations à partir d'août, jusqu'à la dernière action qui a lieu dans la nuit du 15 au 16 octobre 1940.
La Belgique achète 16 Battle construits à l'usine Fairey de Heaton Chapel (et non à l'usine Fairey de Gosselies en Belgique). Ces appareils différent légèrement des Battle britanniques classiques, le radiateur sous le moteur est plus allongé, les trappes avant de train sont en trois pièces, l'échappement est du premier type et les mitrailleuses des FN. Le camouflage est également différent de celui des Battle britanniques, entre autres le dessous est aluminium et la séparation entre couleurs supérieures et inférieure sur les ailes est ondulée. Ils équipent les escadrilles 5 et 7 du III ème Groupe et sont numérotés de T58 à T73. Seuls onze Battle sont disponibles le 10 mai, lors de l'attaque allemande, leur action la plus importante a lieu le lendemain, trois pelotons de trois Battle attaquent les ponts du Canal Albert (Veldwezelt, T73, T60, T58, Vroenhoeven T70, T64, T61, Briegden T62, T68, T71), seuls le T73, le T64 et le T71 reviennent à leur base, les autres sont abattus. Les quelques Battle belges encore en état de combattre sont détruits par le personnel à la capitulation.
La Pologne est intéressée par le Battle avant guerre, une commande de 100 appareils est passée en juillet 1939. Il semble que 25 Battle aient été envoyés en septembre 1939 mais n'aient pu être livrés, finalement les avions en question sont affectés à la Turquie. Toutefois, plusieurs Squadrons de la Polish Air Force au Royaume Uni utilisent le Battle à partir d'août 1940, soit comme bombardier (300, 301) soit comme appareil d'entraînement (302, 303, 308, 317). Le Sqn 300 (Mazovie) passe sur Wellington à partir de novembre 1940.
L'Australie reçoit ses Battle au cours des années 1940 à 1943 et les utilise pour l'entraînement des pilotes mais surtout dans les écoles de bombardement et de tir (Bombing and Gunnery Schools). Les Battle australiens conservent les numéros de série RAF.
L'Afrique du Sud obtient 179 Battle (123 bombardiers, 51 remorqueurs de cibles et 5 appareils d'entraînement). Le Sqn 11 (SAAF) utilise ses Battle lors de la campagne de l'Afrique de l'Est contre les Italiens, à partir du 18 mai 1940 jusqu'au 19 août 1941. 27 appareils sont affectés à ce squadron.
La Grèce reçoit 11 Battle numérotés de P6604 à P6615 (le P6614 n'est pas livré), entre le 21 février et le 2 avril 1940. Ces appareils sont codés B271 à B282 et sont alloués au 33 MIRA. Après l'attaque italienne du 28 octobre 1940, les Battle, basés à Kouklaina, mènent des attaques contre les forces ennemies, plusieurs sont perdus (B272, B276, B274). L'attaque allemande, à partir du 6 avril 1941, détruit les Battle survivants, regroupés à l'aérodrome de Tanagra, en Béotie. Les Battle grecs sont équipés d'une mitrailleuses Browning en poste arrière.
Le Canada prend en compte à partir de 1939 740 Battle dont 632 bombardiers. La plupart des Battle canadiens se voient affecter des Serials locaux, ils servent à l'entraînement dans les Bombing and Gunnery Schools. Ces appareils sont souvent peints suivant un schéma très spectaculaire, le dessous étant en jaune et le dessus restant camouflé mais avec de grands espaces jaunes bien visibles.
La Rhodésie du Sud reçoit 25 Battle qu'elle utilise pour l'entraînement.
Avant la Seconde guerre mondiale, la Turquie est également intéressée par le Battle et passe une première commande de 4 appareils qui sont préparés et peints aux marques turques. La situation internationale se détériore et le gouvernement britannique conserve les appareils en question. Toutefois, les Battle initialement destinés à la Pologne sont disponibles, suite à la chute de ce pays, et sont affectés à une nouvelle commande turque, livrée avant fin janvier 1940. 29 Battle sont affectés en unité, un ou deux étant conservés en réserve. Les Battle turcs étaient peints en camouflage standard britannique pair/impair de l'époque (dark earth, dark green dessus, noir dessous), drapeau de dérive et insigne national sur les ailes, le numéro turc étant peint en blanc sous les ailes (exemple : 2829) et les deux derniers caractères de ce numéro repris en noir sur le fuselage (1 à 11 et 27 à 45). En janvier 1943, il restait 25 Battle en service dans l'Armée turque.
Les Battle britanniques, belges, polonais, grecs (contre l'Italie) et sud-africains (en Afrique orientale) sont employés en combat lors de la Seconde guerre mondiale.
Spécifications (bombardier) : bombardier monomoteur triplace (biplace pour les Belges), moteur Merlin I, II, ou III, délivrant 880 HP au décollage. Vitesse maximum 394 km/h à 6 000 m, plafond 7 620 m, envergure 16,46 m, longueur 12,9 m. Armement offensif : 4 bombes de 250 Lb en interne sous aile, deux bombes de 250 Lb en extérieur. Armement défensif : une mitrailleuse de 7,62 cm dans l'aile droite, une mitrailleuse Vickers de 7,62 cm en arrière du cockpit.
Avis client : Fairey Battle Mk.I avec Décals belges 1/72
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